BONNE RETRAITE JOCELYNE
Informations importantes
Texte et mise en scène de Fabien Cloutier
En coproduction avec le Théâtre de la Manufacture et le Théâtre français du Centre national des Arts.
SYNOPSIS
« – Ah des fois on a des jobs qu’on aime moins mais y faut trouver les points positifs comme toi, t’es chanceux, tu travailles à même place que ta blonde.
– On est pu ensemble. »
– Échange entre un oncle et son neveu, acte 2.
Jocelyne désire souligner son départ à la retraite avec sa famille. Mais comme dans toute bonne réunion de famille, chacun se mêle maladroitement des affaires des autres. On reconnaît bien ici l’humour grinçant de l’auteur qui sait lire chacun de ses personnages avec une lucidité implacable. Inévitablement, on voit poindre la jalousie, les faiblesses, les bonnes intentions, les préjugés, les maladresses, le choc des valeurs. Le tableau ne nous laisse pas indemnes parce qu’il nous fait mal autant qu’il nous fait rire.
Un souper charmant, laissant une légère amertume en bouche comme si cette table était quelque part, la nôtre.
DISTRIBUTION
Jean-Guy Bouchard
Josée Deschênes
Claude Despins
Sophie Dion
Lauren Hartley
Éric Leblanc
Brigitte Poupart
Vincent Roy
Lauriane S. Thibodeau
CONCEPTION
- Maude Audet : Costumes
- Cooke-Sasseville : Scénographie
- Leticia Hamaoui : Lumières
- Vanessa Cadrin : Accessoires
- Emmanuelle Nappert : Assistance à la mise en scène
- Luc Lemay : Environnement sonore
TEXTE ET MISE EN SCÈNE
Fabien Cloutier
INCISIF ET UNIQUE
Auteur, conteur, metteur en scène et comédien, Fabien Cloutier est de la promotion 2001 du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Depuis, il a joué dans une trentaine de productions théâtrales sur différentes scènes du Québec. En 2005, sa performance dans son conte Ousqu’y é Chabot? a fait sensation lors des Contes urbains présentés à la Licorne. Son premier solo, Scotstown, un spectacle à l’humour cru et décapant, s’est mérité le prestigieux prix Coup de cœur des festivaliers du volet Zoofest du Festival Juste pour rire en 2010. À l’été 2011, Cloutier récidivait avec son percutant personnage dans un deuxième opus intitulé Cranbourne, qualifié de «tour de force» par la critique et finaliste au Prix Michel-Tremblay comme Meilleur texte porté à la scène (saison 2011-2012). Fabien Cloutier est aussi récipiendaire du Prix Gratien-Gélinas 2011 pour Billy (Les jours de hurlement). Le texte a également été nominé pour le Prix littéraire du Gouverneur Général. En 2013, il signe aussi une décapante adaptation théâtrale du classique La Guerre des tuques, présentée au Musée national des beaux-arts du Québec. Avec Pour réussir un poulet, sa plus récente pièce présentée à l’automne 2014, fruit de sa résidence d’auteur à la compagnie théâtrale La Manufacture, il remporte son premier prix littéraire du Gouverneur Général en 2015. Il en signe également la mise en scène.
Fort de ses personnages marquants à la télévision (Les beaux malaises, Boomerang, Les pays d’en haut), Fabien Cloutier prend enfin la scène en son nom en 2016. Dans son premier one-man-show intitulé Assume, Fabien Cloutier pourfend la bêtise, chasse les petites manies du Québec contemporain et n’épargne personne. Les politiciens, les décorateurs de maisons et autres fabricants d’opinions passent dans le tordeur. C’est assurément drôle, mais c’est avant tout une charge contre la stupidité et un nécessaire brassage collectif.