VANIA

Informations importantes

Texte d’Anton Tchekhov

Mise en scène de Marie Gignac

 

 

Une présentation

SYNOPSIS

VANIA :
MAGNIFIQUEMENT JUSTE

« Soyez libre au moins une fois dans votre vie. » (Anton Tchekhov, Vania)

Vania et sa nièce Sonia exploitent le domaine de cette dernière à la campagne. Petits bourgeois, leur vie est tranquille à l’intérieur du cercle qu’ils fréquentent. L’arrivée du professeur Sérébriakov, le père de Sonia, et de sa jeune et belle épouse, Éléna, viendra bouleverser le quotidien de chacun.

Éléna, dont l’amour pour son mari a flétri, déclenchera les passions chez les hommes, au grand malheur de Sonia, l’amoureuse sans retour. Vania, lui aussi amoureux de sa jeune belle-sœur, fera alors le bilan de sa vie et n’y trouvera que l’histoire d’un homme qui a vécu par procuration la célébrité de son beau-frère qui s’avère être un homme avec des qualités humaines et intellectuelles médiocres.

Vania, c’est d’abord et avant tout le regard de Tchekhov sur le quotidien, le temps qui passe, le bonheur et l’existence. Une pièce qui passe facilement du vaudeville au mélodrame et où humour et mélancolie se côtoient à parts égales dans une mise en scène juste et efficace signée Marie Gignac.


DISTRIBUTION

Véronique Aubut
Maria Vassilievna Voïnitzkaïa
Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Normand Bissonnette
Illia Iliitch Teleguine (Gaufrette)
Hugues Frenette
Ivan Petrovitch Voïnitzki
Crédit photo: Julie Artacho
Jacques Leblanc
Alexandre Vladimirovitch Sérébriakov
Crédit photo : Atwood
Jean-Sébastien Ouellette
Mikhaïl Lvovitch Astrov
Crédit photo: Isabelle Hubert
Claudiane Ruelland
Sophia Alexandrovna (Sonia)
Crédit photo: Jean-Sébastien Sénécal
Denise Verville
Marina
Alexandrine Warren
Eléna Andréevna
Crédit photo: Julie Artacho

CONCEPTION

  • Michel Gauthier : Scénographie
  • Maude Audet : Costumes
  • Caroline Ross : Éclairages
  • Stéphane Caron : Musique
  • David Leclerc : Projections

TEXTE

Anton Tchekhov

Au rythme de la vie

Joué à travers le monde, souvent cité, acclamé et ambassadeur d’une certaine époque, Anton Tchekhov est sans contredit l’un des dramaturges ayant le plus marqué l’histoire du théâtre moderne. Cet auteur russe a légué à la scène certaines des œuvres du répertoire les plus souvent montées et qui, encore aujourd’hui, trouvent leur écho auprès des spectateurs. Si les écrits de Tchekhov ont fait couler beaucoup d’encre depuis leur parution, c’est que l’auteur a véritablement proposé une nouvelle approche de l’écriture dramatique. Son théâtre est celui des relations entre les personnages, des liens créés et brisés, de la complexité humaine et de la finesse de la pensée dissimulés sous un enchaînement de scènes et de répliques aux apparences légères. La force de Tchekhov est dans le fameux sous-texte : ces répliques que les personnages ne disent pas nécessairement mais qui ponctuent les scènes de tension dramatique que l’on devine, de moments touchants qui nous chavirent et de passages inoubliables qui restent gravés dans la mémoire. L’auteur tisse une toile occupée par une série de personnages tous plus fascinants les uns que les autres et qui comportent à eux seuls bien des secrets sur notre humanité. Chez Tchekhov, les fins heureuses et les coups de théâtre n’existent pas; seul le rythme de la vie persiste avec toute son injustice, sa cruauté et ses instants grandioses.


MISE EN SCÈNE

Marie Gignac

Force créatrice

Après ses études au Conservatoire d’art dramatique de Québec, Marie Gignac rencontre Robert Lepage avec qui elle conçoit, écrit et joue La trilogie des dragons, Les plaques tectoniques et Les sept branches de la Rivière Ôta. Ces trois spectacles la mèneront en tournée mondiale pendant plusieurs années. Elle collabore également à l’écriture du Projet Andersen et du collectif Lipsynch. En plus des nombreux rôles qu’elle a tenus au théâtre et à l’écran, on lui doit des mises en scène mémorables au Théâtre du Trident : L’officier de la garde (2002) de Ferenc Molnar, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello (2005, Prix de la critique), Les mains sales de Jean-Paul Sartre (2007, quatre Masques dont celui de la mise en scène), Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (2008, Prix de la critique) et Henri IV de Pirandello (2010). Depuis 1997, elle est directrice artistique du Carrefour international de théâtre.


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